Ce Gabon nouveau, matérialisé par la promulgation de la nouvelle Constitution, "doit se placer aux antipodes de l'ordre ancien par sa gouvernance". Ce qui induit la nécessité de rompre clairement avec un certain nombre de pratiques qui, par le passé, ont altéré et fragilisé notre vivre-ensemble.
De fait, ce souffle de rupture devrait être porté par de "nouveaux visages", a indiqué le président de la République. Des hommes et femmes de talent, une nouvelle classe dirigeante mue par le primat de l'intérêt collectif sur les considérations individuelles et animée par l'ambition de donner un sens à leur engagement politique. Car notre pays n'a que trop souffert de ces pseudo-politiques qui n'ont pour seule boussole que la satisfaction de leurs "besoins matériels".
Le numéro un gabonais a donc fixé un cap. Reste à chaque composante de la société de se l'approprier comme l'a indiqué l'ancien vice-président de la République Didjob Divungi Di Ndinge : "Je nous invite à oeuvrer solidairement pour être collectivement les acteurs qui feront de cette Constitution un out il de rupture, de libération totale et véritable, ainsi qu'un instrument de la souveraineté nationale, pour garantir nos richesses et nos ressources dans ce monde en mutation, qui convoque l'affirmation de notre dignité, de notre souveraineté et de nos aspirations profondes, tout en nous imposant des défis à relever".