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Société & Culture

Rentrée académique : l'université gabonaise à l'aube de la reconquête de sa crédibilité

Rentrée académique : l'université gabonaise à l'aube de la reconquête de sa crédibilité © DR

L'Université gabonaise s'engage dans une dynamique de reconquête. C'est du moins ce qu'on retiendra de la cérémonie solennelle de rentrée académique des universités, grandes écoles et instituts de recherche qui s'est tenue ce vendredi 4 octobre 2024 à l'auditorium de l'École normale supérieure de l'enseignement technique (Enset).

Devant le chef du gouvernement de la Transition, R aymond Ndong Sima, et son équipe, les enseignants-chercheurs et étudiants, le ministre de l'Enseignement supérieur, le Pr Hervé Ndoum Essingone, a décliné son projet pour que l'université publique retrouve son lustre d'antan. Mieux, qu'elle fasse à nouveau rêver les plus jeunes et rassure les parents qui lui confieront leur progéniture.

Cette rentrée était l'occasion pour Hervé Ndoum Essingone de présenter un bilan, non exhaustif, des actions et réalisations d e l’année universitaire 2023-2024. Bilan qui présente ces établissements publics marqués par le défi infrastructurel, celui de la gouvernance et celui de la vie étudiante.

S'agissant du premier point lié aux infrastructures, faut-il rappeler qu'elles sont frappées de vétusté et sont de moins en moins modernes ? Le panorama infrastructurel présente des bâtisses “caractérisées par une absence de réhabilitations, de nouvelles constructions, l’équipement et la numérisation des amphithéâtres, des salles de classe, des laboratoires, des restaurants, des espaces sportifs et socioculturels”.

Pour y remédier, une enveloppe de 13 milliards de francs a été allouée afin de soulager les universités et institutions de recherche. Un geste qui pourrait aider à insuffler ce vent de modernisme tant attendu.

Parler de la réhabilitation de l'université gabonaise c'est aussi présenter le Centre universitaire provincial de l’Ogooué-Lolo (Cupol) qui va démarrer ses activités à la fin de ce mois d’octobre 2024. Établissement qui pourrait accueillir près de 200 étudiants issus des séries technologiques qui vont intégrer l’Institut universitaire des sciences et technologies Paul-Kouya. Ils pourront y préparer un diplôme universitaire de technologie en chimie industrielle, architecture et écoconstruction, génie thermique, productique mécanique… en terre logovéenne.

S'agissant de la gouvernance académique, Pr Ndoum Essingone brandit les deux voies de progrès qui, selon lui , sont parfaitement remarquables en ce début d’année. Avec notamment la révision des programmes de formation en vue de l’abandon et l’ouverture de nouvelles filières, d’une part, la structuration en vue de sa stabilisation du calendrier académique, d’autre part.

En cette nouvelle année, l'ensemble des établissements d’enseignement supérieur ont “procédé à la révision de leurs offres de formation afin de les rendre plus attractives, plus adéquates avec le marché de l’emploi et, plus globalement, de la demande sociale”, indique le ministre. Lequel s'est aussi félicité de l’arrivée de nouveaux établissements de formation qui viennent offrir un éventail plus large et accueillir des profils de bacheliers en errance ces dernières années.

Pêle-mêle, on compte l’Institut universitaire de technologie Paul-Kouya du Cupol, la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) et l’École des sciences vétérinaires qui ont été créées au sein de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM).

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