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Politique

Nouveau Code électoral : le PSD s'insurge

Pierre-Claver Maganga Moussavou. © DR

Le président du PSD, Pierre-Claver Maganga Moussavou, l'un des protagonistes du "non" lors du référendum de novembre dernier. © DR

Dans un climat politique déjà tendu, le président du Parti social-démocrate (PSD), fervent opposant au référendum de novembre dernier, vient de réaffirmer sa position avec une vigueur palpable. Sa récente colère se concentre sur le nouveau Code électoral, adopté par voie parlementaire, qui ouvre la voie à la candidature de militaires et magistrats aux élections. Sur ses réseaux sociaux, il n’a pas mâché ses mots : "Si les militaires, qui ont pour mission de préserver l’intégrité du territoire national, ne s'occupent plus de cela, ils peuvent désormais s'occuper d'autres choses, dont la politique," a-t-il déclaré, mettant en lumière une inquiétude grandissante parmi les observateurs de la scène politique gabonaise.

Maganga Moussavou, surnommé le "bouvier de Moutassou", souligne une distinction cruciale : les militaires et magistrats, par leur fonction, sont censés incarner la justice et l'État de droit. "Certes, on dira qu'ils sont des Gabonais comme les autres, mais ils sont payés pour cela et non pour faire de la politique," avertit-il, rappelant que l'engagement politique de ces corps pourrait compromettre l'intégrité de leurs missions fondamentales.

La position du président du PSD est claire : si les magistrats s'engagent sur le terrain politique, la démocratie risque de s'effondrer. "Il n'y aura plus de démocratie, il n'y aura plus de justice. C'est la loi du chacun pour soi," prévient-il, appelant le peuple à se mobiliser contre ce qu'il considère comme une dérive dangereuse pour l'avenir du pays. 

Il en appelle à la responsabilité collective, exhortant les Gabonais à dire "non à ces dérives" et à soutenir l'idée que "l'armée doit rester dans les casernes". Pour lui, seule une magistrature indépendante est en mesure de garantir un véritable État de droit. En somme, Maganga Moussavou ne se contente pas d'une simple réaction ; il lance un appel vibrant à la vigilance et à l'engagement civique pour protéger les fondements de la démocratie gabonaise.

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