Gouvernement : pas d'état de grâce ?

La nouvelle équipe gouvernementale n'a vraiment pas le temps pour gamberger encore moins pour s'attarder sur l'organisation des ateliers et autres séminaires gouvernementaux dont les résultats, à ce jour, sont difficilement palpables.

Fin de la Transition, échéances électorales, tension sur le front social, délestages à n'en plus finir, etc. Le premier ministre, Raymond Ndong Sima, et les membres du gouvernement ont véritablement de quoi se mettre sous la dent. Surtout que le précédent gouvernement a montré des signes d'essoufflement teintés d'amateurisme, d'arrogance, de déficit de communication et, pour dire, d'insuffisances. Au point que le locataire de l'Immeuble du 2-Décembre s'était senti obligé de tenir une rencontre aux fins d'édifier les membres du gouvernement sur les procédures inhérentes à l'exécution d'un budget.

C'est dire que l'efficacité se doit d'être le maître-mot de cette équipe dans laquelle la cohésion, la solidarité, l'engagement, la probité, l'exemplarité doivent également être présents à chaque instant. Surtout que, comme l'avait indiqué le chef de l'État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, le 31 décembre dernier, lors de sa traditionnelle adresse à la Nation, "2025 sera l'année de la consolidation et du renouveau". Avec à la clé, le lancement de trois (3) chantiers (le port en eau profonde de Mayumba, la ligne de chemin
de fer Belinga-Booué-Mayumba et le barrage hydroélectrique de Booué).

Bref, il revient aux membres du gouvernement de se hisser à la hauteur des enjeux actuels et à venir.