Un an après y avoir porté la voix d’un Gabon en transition, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, s’apprête à prendre part à la 80e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies. Ce rendez-vous diplomatique de premier plan, réunissant les dirigeants du monde entier, représente bien plus qu’une simple formalité protocolaire. Il s’agit d’une occasion stratégique pour repositionner le Gabon sur l’échiquier international.
Dans un contexte mondial marqué par des tensions géopolitiques croissantes, des défis environnementaux urgents et des appels pressants à la réforme du système multilatéral, principalement de l'organisation onusienne, la voix du Gabon peut et doit se faire entendre.
Qu’il s’agisse de la paix en Afrique centrale, de la lutte contre le changement climatique ou encore de la défense des intérêts africains dans les institutions mondiales, notre pays a un rôle à jouer. En activant sa diplomatie au service de la paix à travers ses médiations qui ont fait naguère, sa grandeur dans la résolution des conflits, et agir pour peser sur le cours des événements mondiaux. Notamment en affirmant le leadership gabonais sur les questions climatiques et de la biodiversité.
--
Lire aussi - 80e Assemblée de l’Onu : la diplomatie gabonaise à l’heure des enjeux mondiaux
--
Pour Brice Clotaire Oligui Nguema, cette tribune revêt une double portée : symbolique, d’abord en tant que chef d’État nouvellement élu démocratiquement d’un pays qui se reconstruit après une rupture politique majeure ; stratégique ensuite, pour affirmer les priorités nationales du Gabon dans un monde de plus en plus fragmenté. À la tribune des Nations unies, le président va donc porter une vision claire : celle d’un Gabon stable, souverain, engagé dans le développement durable, et défenseur d’un multilatéralisme équitable.
Moment diplomatique également pour renforcer les partenariats bilatéraux et multilatéraux avec de nouveaux soutiens en vue des grands projets nationaux dans le but d'asseoir la crédibilité d’un pays en pleine mutation. À New York, il faut passer du discours à l'influence. Car l'avenir du Gabon ne se jouera pas seulement dans les déclarations officielles, mais dans la capacité à construire des alliances solides, à défendre des positions claires et à s’imposer comme un acteur africain incontournable.
Aujourd’hui plus que jamais, dans un monde instable, la voix des Nations ne se mesure pas à leur taille, mais à la force de leur vision. Le président gabonais ayant une vision claire, il a l’opportunité de la présenter et la partager au monde entier. Cette tribune de l'Onu doit servir de tremplin pour porter la voix du Gabon.
random pub


