D'où la séance plénière d'hier, certainement l'avant-dernière avant la fin de session parlementaire, lundi prochain. "À tout seigneur, tout honneur", Alexandre Barro Chambrier, vice-président du gouvernement, a ouvert la séquence des réponses. Interrogé sur la faiblesse des archives ainsi que l'état de délabrement de la Bibliothèque nationale, Barro Chambrier dit être "conscient des carences". Non sans en assumer les responsabilités, au nom du sacro-saint principe de continuité de l'État. Aussi a-t-il garantit que des "correctifs nécessaires" seront apportés.
Actualité oblige ! Ludovic Meigne, ministre du Logement, de l'Habitat, de l'Urbanisme et du Cadastre, a dû éclairer la lanterne de la première Chambre du Parlement sur la situation inhérente aux déguerpis du quartier Plaine-Orety et ses environs. Occasion pour lui de revenir sur l'historique de l'opération de démolition.
Selon lui, l'évaluation du bâti avait été effectuée. Avant de regretter le phénomène d'obstination des squatteurs "malgré les indemnisations effectuées".
"(...) Le gouvernement tient à réaffirmer avoir suivi les procédures en vigueur en République gabonaise. Toutefois, conscient de ce qui prévaut dans les zones de démolition, le gouvernement de la République reste attentif aux situations les plus préoccupantes de nos concitoyens", martèle-t-il.
La liberté provisoire accordée à Sylvia Bongo Ondimba et son fils Nourredin a également figuré au menu de ladite plénière. À ce sujet, Séraphin Akure Davain, ministre de la Justice, est catégorique. "(...) Cette liberté provisoire n'interrompt pas la procédure. Les accusés seront convoqués via leurs avocats. S'ils ne se présentent pas ils seront condamnés par contumace", soutient-il.
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