Le président du parti "Gabon nouveau", Mike Jocktane, a animé une conférence de presse hier au siège de sa formation politique. Occasion pour lui d'analyser l'actualité sociopolitique gabonaise et de se prononcer sur certains sujets.
Lors de ces échanges, il a déploré le fait qu'en l'état actuel du projet de Constitution, certains recommandent "un vote favorable lors du prochain référendum". Tout comme il a souligné cependant que le rejet de ce texte pourrait compromettre le processus de Transition en cours dans notre pays. Toute chose qui l’exposerait à des risques considérables. D'où son appel "à un nouveau Dialogue inclusif pour trouver une voie qui préserve à la fois nos aspirations démocratiques et la stabilité de notre pays", a-t-il dit.
Mike Jocktane estime que les mots tels que "consensus, inclusif, associés au dernier Dialogue national n'ont pas été appliqués de manière effective."
Convaincu que la question Constitutionnelle est avant tout un sujet politique, il pense qu'on ne peut pas rédiger une nouvelle Constitution sans d'abord associer ceux qui pratiquent la vie politique de façon quotidienne. Voilà pourquoi Mike Jocktane demande aux dirigeants actuels un nouveau cadre de concertation de tous les acteurs politiques. Lequel porterait notamment sur l'élaboration de la nouvelle Loi fondamentale. Ce d'autant plus que l'actuel projet de Constitution fait état de plusieurs articles qui suscitent de nombreuses interrogations.
C'est le cas entre autres des articles 52 et 53 ; respectivement relatifs à la durée du mandat présidentiel et aux conditions d'éligibilité à la présidence... Autant d'arguments qui l'amènent à réfuter le présent projet de Constitution, car pour lui "celui-ci porte en lui les germes de l'instabilité de demain, de la division, etc.".
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