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Faits divers & Justice

Les avocats de Sylvia Bongo et Noureddin sollicitent une assignation à résidence

Les avocats de Sylvia Bongo et Noureddin sollicitent une assignation à résidence

Mes Célestin Mba Ondo, Gisèle Eyue Bekale,  Jean-Paul Moumbembé, du barreau du Gabon et Me Charles Anicet Poaty Amar du barreau de Paris et du Québec, tous avocats de Sylvia Bongo et son fils Noureddin, ont animé une conférence de presse hier à l'étude Me Eyue Bekale, au centre-ville, pour dénoncer les conditions de détention de leurs clients, qu'ils jugent inhumaines.

N'excluant pas de saisir la Commission des droits de l'homme des Nations unies, au cas où les choses ne s'amélioreraient pas. Selon Me Gisèle Eyue Bekale, trois raisons essentielles les amènent à prendre la parole publiquement. " Premièrement, depuis que Sylvia Bongo et son fils Noureddin ont été arrêtés, ils n'ont jamais communiqué librement avec leurs avocats. Je ne les ai rencontrés que trois fois depuis leur incarcération. Deuxièmement, leur droit à la santé est violé. Ils sont entendus par des magistrats qui ignorent leur état de santé. De même qu'ils subissent des traitements inhumains. Trouvez-vous cela normal ? Et troisièmement, nos clients ne reçoivent aucune visite de leurs parents. Ce qui constitue une entrave à la vie familiale. Une épreuve difficile pour eux. Avec tout cela, pensez-vous qu'il peut y avoir un procès équitable ? Nous sommes donc là pour nous plaindre et en même temps dénoncer tout cela", a-telle accusé.

Indiquant que ses confrères et elle envisagent une procédure devant la commission des droits de l'homme des Nations unies. Pour ces avocats, Sylvia Bongo et son fils sont tout simplement coupables d'un délit de patronyme. " Qu'ont-ils fait ? Rien ! Ils n'ont plus rien à faire en prison. Qu'on les libère. Ali Bongo dans sa lettre a déjà tout assumé. Il a dit que sa famille n'a rien fait. Et il a assumé l'entière responsabilité de tout ce qui leur est reproché ", a avancé Me Célestin Mba Ondo.

En guise de conclusion, Me Eyue Bekale a interpellé les pouvoirs publics en sollicitant la libération de leurs clients et leur assignation à résidence à côté d'Ali Bongo.

" Cela n'empêchera pas le juge de poursuivre son instruction. Qu'on les libère tout simplement. Les garder en prison est une honte pour le pays. Et nous devons prendre en compte la lettre d'Ali Bongo, qui a voulu apaiser tout le pays."

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