Moanda : le gang d'Amidjo Wild Ngogno mis hors d'état de nuire

Les éléments de la gendarmerie et de la police de Moanda étaient sur la brèche après une alerte  concernant une bande de gangsters à l'origine de plusieurs méfaits perpétrés dans le chef-lieu du département de la Lebombi-Leyou.

Aussi, les limiers ont-ils mis aux arrêts Amidjo Wild Ngogno alias Le Boss, 30 ans, identifié comme étant le meneur de ces voyous ; Samuel Mouelé Idouka alias Cerveau, 27 ans ; Yves Boukondza alias Poison, 21 ans ; Uriel Kwabena Djila alias Adje, 23 ans ; Tanguy Bianga alias Manu le Cop, 32 ans et Willy Carter, 28 ans. Tous de nationalité gabonaise. D'après une source autorisée, les malfrats neutralisés au cours des patrouilles initiées dans la nuit de vendredi à samedi auraient à leur actif plusieurs délits. Ceux-ci vont du trouble à l'ordre public, la détention, la consommation et la vente du chanvre indien, à la détention illégale d'armes blanches.

Pis, tous ces individus seraient connus du milieu carcéral, d'autant qu'ils auraient déjà été condamnés à des peines allant de deux à trois ans de prison. Avant de bénéficier pour certains de la grâce présidentielle. Selon les rapports de la brigade de gendarmerie et du commissariat de police de Moanda, entre 100 et 150 infractions et plaintes sont signalées chaque mois. Le nombre de braquages est, quant à lui, passé de 4 à 7 par jour.

Toute chose à l'origine de l'espèce de stupeur qui gagne progressivement les habitants de la localité estimés à plus de 80 000 habitants, et répartis dans une vingtaine de quartiers. Le gang d'Amidjo Wild Ngogno est actuellement en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie du chef-lieu du département de Lebombi-Leyou. Les six Gabonais devraient être présentés au parquet de la République près le tribunal de première instance de Franceville pour répondre de leurs actes. Toutefois, les investigations se poursuivent, en vue de mettre la main sur les autres malfrats en fuite.