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Inscriptions et réinscriptions : le business juteux des écoles publiques !

Inscriptions et réinscriptions : le business juteux des écoles publiques !

Pourquoi tant d'obstination autour des frais d'inscription et des cotisations des associations des parents d'élèves (APE) ? En semaine, une note circulaire de la Direction d'académie provinciale du Woleu-Ntem a une nouvelle fois jeté le pavé dans la mare. Un groupe de responsables administratifs a été relevé de ses fonctions pour avoir passé outre l'interdiction de paiement des frais d'inscription, des cotisations de l'APE et de la rame de papier (lire par ailleurs). Des exigences autrefois imposées lors des campagnes d'inscription et de réinscription de chaque début d'année scolaire.

En effet, le directeur et des surveillants de l'École publique communale de la Sablière, dans la commune d'Oyem, ont été sanctionnés pour avoir violé les recommandations de leur ministère de tutelle interdisant le paiement desdits frais. Ce qui est étrange dans cette affaire, c'est que le même problème rejaillit à chaque rentrée des classes. Pourtant, le ministère prend la peine de pondre des notes relatives à cette interdiction. Mais l'on s'obstine à effectuer des prélèvements d'argent auprès de pauvres parents déjà submergés par les longues listes de fournitures scolaires. Le pire, ce sont des parents d'élèves qui s'érigent en fameuse APE pour imposer le paiement de la somme de 5 000 francs pour contribuer au salaire des enseignants vacataires.

En fin d'année, aucun compte-rendu n'est jamais fait sur l'utilisation de cet argent. Évidemment, cette absence de vigilance des parents qui remplissaient les caisses des APE a engendré des détournements de fonds dans plusieurs écoles et lycées. Par manque de contrôle, les fameux gestionnaires étaient libres d'utiliser cet argent à leur guise.

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