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Faits divers & Justice

Brice Laccruche Alihanga en soins intensifs à l'HIA d'Akanda

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Brice Laccruche Alihanga (BLA), l’ancien directeur de cabinet du président déchu, Ali Bongo Ondimba, qui devait comparaître, hier matin, devant la Cour criminelle spéciale (CCS) de Libreville, dans le cadre de son 3e procès sur les détournements des fonds supposés à la présidence de la République, avec le Béninois Gérard Fanou, a rechuté dans la nuit de mardi à mercredi à son domicile d'Akanda, nous a confié son Conseil Me Anges Kevin Nzigou.

L'avocat que nous avons joint au téléphone a confirmé que son client a été transporté par ambulance médicalisée à l'Hôpital d'instruction des armées d'Akanda (HIAA) où il se trouverait actuellement en soins intensifs.

Lors de nos échanges, Me Anges Kevin Nzigou a indiqué qu'il était d'ailleurs en train de se rendre à son chevet pour s’en quérir de l'évolution de son état qui semble inquiéter de plus en plus.

Et se serait dégradé durant ses années de détention à la prison centrale de Libreville, où il avait été incarcéré en 2019, dans le cadre de l'opération "Scorpion" lancée en grande pompe par le régime déchu.

Il lui était reproché, ainsi qu'à plusieurs de ses proches, des détournements massifs de fonds publics. Bénéficiant d'une liberté provisoire, le 20 octobre 2023, BLA a, à nouveau, été appelé à la barre dans le cadre de la session criminelle spécialisée de l'année 2024, ouverte le vendredi 24 mai 2024.

L'affaire en rapport avec le redressement de la Comilog, à la faveur de laquelle plusieurs de ses proches étaient ses coaccusés, avait ouvert les débats. La semaine d'après, il est revenu à la barre pour la deuxième affaire au sujet de la Sogara.

Son troisième procès, qui a été ajourné une première fois, à la suite de la contestation de ses conseils au tribunal, devait reprendre hier.

À l’issue des deux premiers procès, Brice Laccruche Alihanga a été reconnu coupable. Non sans bénéficier de sursis couvrant le temps passé en détention. Notons que durant toutes ses comparutions au Palais de justice de Libreville, l'accusé a paru très affaibli.

 

Abel EYEGHE EKORE

Libreville/Gabon 

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