Certaines recommandations du Dialogue national inclusif ont du mal à passer chez nombre d'acteurs politiques.
C'est notamment le cas du Collectif des partis politiques légalement reconnus (CPPLR) qui, par la voix de son président, David Mbadinga, s'est insurgé dernièrement lors d'une déclaration contre "l'application des mesures portant suspension des partis politiques légalement reconnus et de leur exclusion des commissions électorales".
Une situation inadmissible et incompréhensible à ses yeux. D'autant que, selon lui, elle est dépourvue de base légale et relève plutôt de "l'autoritarisme du ministère de l'Intérieur". "En l'état, ces conclusions sont inapplicables. Car contraires aux dispositions législatives et règlementaires".
"Notamment celles de la Constitution du 26 mars 1991, de la Charte de la Transition, à la loi organique 16 février/2011 du 24 février 2012 modifiée portant création et fonctionnement des partis politiques au Gabon ainsi qu'à la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples", a-t il indiqué.
À l'entendre, cette attitude des autorités de la rue Jean-Baptiste Ndendé (ex-avenue de Cointet) participe d'une cabale parfaitement huilée visant à discréditer et stigmatiser les formations politiques, rendues responsables de la gouvernance chaotique qu'a connue notre pays ces dernières années.
De ce fait, a-t-il précisé, le CPPLR entend user de tous les moyens légaux "pour obtenir la levée de cette mesure liberticide".
J.K.M
Libreville/Gabon