Dans le cadre de la célébration de la fête du Travail de cette année, la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga) a tenu samedi dernier, un point de presse articulé autour des préoccupations des travailleurs telles que recommandées par les organismes internationaux avec lesquels le Gabon entretient des relations (OIT, CSI-Afrique, etc.).
Il s'agit , a noté Philippe Djoula, son secrétaire général, "du relèvement du Smig à 250 000 francs". Avant d'ajouter : "L'inégalité des revenus étouffe la croissance inclusive, et perpétue les inégalités sociales, entravant ainsi les efforts déployés pour atteindre les ODD (Objectifs de développement durable)".
Ces revendications visent, devait-il souligner, à promouvoir les intérêts des travailleurs et souvent présentées à l'occasion de la fête consacrée au travail.
Il est question de l'annulation de l'arrêté 0002/MAS du 28 mars 2024 portant désignation des membres du Conseil d'administration de la CNSS, le retour de la CNSS au ministère du Travail, l'annulation de la contribution des retraités à la solidarité nationale (Cnamgs), la promulgation et l'application des lois sur le travail qui protègent les droits des travailleurs.
Y compris le droit à la liberté d'association, à la négociation des conventions collectives et à des conditions de travail sûres, la mise en œuvre des mesures de protection sociales, notamment en améliorant l'offre et l'accès à l'éducation, aux soins de santé et à l'assainissement, aux allocations de chômage et à la couverture des soins de santé, afin de préserver le bien-être des travailleurs…
"Des mesures qui peuvent contribuer à la réalisation d'une prospérité partagée", conclut Philippe Djoula.
ENA
Libreville/Gabon