Outre le discours rassembleur, prononcé tout au long de son périple ogivin, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, n'a pas manqué d'évoquer les prochaines élections générales dont la très attendue présidentielle. Autre point abordé, les attentes du chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, envers la "province du soleil levant" après la promotion au gouvernement et au Parti démocratique gabonais (PDG) de deux Ogivins.
POUR cette première mission politique, depuis son accession à la Primature, Alain-Claude Bilie-By-Nze a eu droit à un accueil triomphal à chaque étape de son périple. C'est peu de le dire ! Le contraire aurait été surprenant. Partout "mwana mboka" (entendez l'enfant du pays en langue Ikota) a eu droit à une mobilisation des grands jours. Dans ce registre, comme on pouvait s'y attendre la "capitale du soleil levant" a obtenu la palme d'or, talonnée par Mékambo. Les Ogivins n'ont pas manqué d'exprimer au chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, leur gratitude et fierté pour le choix du "natif de Ntang-Louli" au prestigieux poste de Premier ministre.
Une mobilisation générale ayant permis au patron de l'Administration de jauger sa cote de popularité. Mieux de se positionner véritablement comme le leader politique de ladite province. À quelques mois des élections générales à venir, dont le point d'orgue sera la présidentielle, la descente sur le terrain de "l'enfant sacré de l'Ogooué-Ivindo" a permis de rassurer les militants et autres sympathisants du Parti démocratique gabonais (PDG). Lesquels militants ont dit "accorder un indéfectible soutien" à leur champion à l'élection présidentielle pointant inexorablement à l'horizon.
Reste désormais à savoir si ledit "accord de principe tacite" se traduira effectivement dans les urnes ? Si l'on s'en tient au constat empirique, nul doute que la tendance de vote se répète aux élections générales à venir. Néanmoins aucune élection ne ressemblant à une autre, il serait judicieux de "ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué".
Y F I
Makokou/Ogooué-Ivindo