Aller au contenu principal
Politique

CESE : avis favorable à l'adoption du projet de Constitution

Séraphin Moundounga, président du CESE et le Premier ministre, Raymond Ndong Sima © DR

Ouverte le 3 septembre dernier, la deuxième session ordinaire du Conseil économique, social et environnemental (CESE) s'est achevée, hier au siège de cet organe de la Transition, sous la direction du président du CESE, Séraphin Moundounga. En présence, entre autres, du Premier ministre, Raymond Ndong Sima, des chefs des missions diplomatiques et des représentants des Organisations internationales.

Des travaux axés essentiellement autour de l'examen, pour avis, à la demande du gouvernement, des projets de loi de finances rectificative 2024, de loi de finances 2025 (PLF) et de l'audition de Séraphin Moundounga par l'Assemblée constituante. Un grand oral d'où il ressort que le CESE a donné un avis favorable à l'adoption du projet de Loi fondamentale élaboré par le Comité constitutionnel national. D'autant plus que, a-t-il précisé, "les principales dispositions de la Constitution en gestation, sont en phase avec les propositions conseillées par le CESE, sur vote à l'unanimité des soixante conseillers membres, en séance plénière du 30 novembre 2023."

Pour autant, il a indiqué avoir suggéré aux parlementaires la nécessité d'harmoniser le mandat des membres du CESE avec ceux des membres d'autres institutions élus pour cinq ans, de formaliser le collège des conseillers représentant les organisations traditionnelles, d'ajouter le concept "Culturel" à la terminologie du CESE, etc.

De même, déplorant la transmission tardive par le gouvernement des PLFR 2024 et PLF 2025, il a néanmoins salué l'avis favorable émis, là aussi, par le CESE à l'adoption du premier texte. Un avis assorti cependant à certaines recommandations (renforcement et l'accélération des programmes d'offres de qualité en matière de santé, éducation, formation, la résolution efficace et définitive du foncier au Gabon, etc.).

Quant au PLF 2025, les conseillers membres n'ont pas pu l'examiner sereinement, faute de suffisamment de temps. D'où, a-t-il fait valoir, son examen "dans le cadre d'une session extraordinaire dont le Premier ministre est saisi depuis la semaine dernière."

random pub

Logo