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Faits divers & Justice

"Biens mal acquis" : revers judiciaire pour Ali Bongo Ondimba

"Biens mal acquis" : revers judiciaire pour Ali Bongo Ondimba

C'est un épilogue judiciaire au goût de désenchantement pour Ali Bongo Ondimba dans le dossier des " biens mal acquis ". En effet, la Cour de Cassation française vient de le débouter dans toutes ses prétentions. Ce revers, qui consacre également le terme définitif de cette bataille judiciaire engagée par l'ancien président gabonais, vient étayer les arguments de détournement des deniers publics ayant servi à l'achat de plusieurs propriétés aussi bien à Paris qu'à Nice (France).

Initiant une action dans l'optique d'obtenir la levée de leur confiscation judiciaire, Ali Bongo Ondimba contestait les saisies opérées par la justice française sur les propriétés familiales en cause. À savoir un hôtel particulier (rue Dosnes, dans le 16e arrondissement de Paris et une villa sur la Côte d'Azur à Nice).

En vidant cette affaire, la juridiction ne s'est pas départie dans sa conviction constante que ce patrimoine estimé à environ 70 millions d'euros (plus de 45 milliards de francs CFA) avait été constitué grâce à des détournements de fonds publics. Dans son rendu, la justice française a estimé que les éléments en sa possession prouvent de manière suffisante l'origine discutable de ces acquisitions.

En rejetant les pourvois d'Ali Bongo Ondimba, la Cour de cassation validait par la même occasion la confiscation de ces propriétés de la famille Bongo. En tout, ce sont trois arrêts que la Cour a rendus en conclusion de cette affaire instruite depuis plusieurs années en France.

Désormais irrévocable, ce verdict s'inscrit dans les dispositions de la politique européenne de lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux impliquant les dirigeants étrangers. D'autant que la Cour de cassation a rejeté les arguments de la défense et réaffirmé le caractère de fermeté de la justice française face aux pratiques d'enrichissement illicite. La désillusion est grande pour l'ancien président gabonais, les propriétés concernées demeurant sous séquestre et pouvant être liquidées ou réaffectées à des usages publics.

Ce revers, il faut le dire, met un terme définitif à un long combat judiciaire, en même temps qu'il constitue un tournant symbolique dans l'affaire des " biens mal acquis ". Une séquence qui continue d'affecter l'héritage de la famille Bongo.

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