À un peu plus d'une semaine de la clôture de la session parlementaire, les députés ont adopté hier, en séance plénière, dix textes de loi. Au nombre desquels les projets de lois relatives aux partis politiques et portant répartition des sièges des députés et des sénateurs.
Matérialisant la volonté de réforme de l'Exécutif, ces textes consacrent, dans un cas, les nouvelles normes déterminant les conditions de création, déclaration, fonctionnement et de financement des formations politiques dans notre pays. Et dans l'autre, deux députés représentant respectivement les Gabonais d'Afrique et ceux établis en Europe, Amérique et en Asie.
Avec ceci qu'en raison de leur densité démographique et de leur importance stratégique, les villes de Libreville, Port-Gentil et Oyem vont bénéficier d'élus supplémentaires au Sénat. Toute chose qui, comme l'a souligné le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, lors de son audition, "vise une meilleure représentativité du peuple gabonais au sein du Parlement, an de préserver la stabilité institutionnelle et de renforcer la cohésion sociale. Tout en consolidant le lien entre les élus et les citoyens qu'ils représentent, sur la base d'un maillage territorial actualisé et pertinent".
Quoi qu'il en soit, les autres textes, dans une large mesure, traduisent la volonté du gouvernement de coller aux préoccupations des populations en matérialisant la vision du chef de l'État. Notamment les projets de lois xant le statut particulier des greers et portant ratication de l'ordonnance 0009/PR/2 025 du 3 février 2025 portant organisation et fonctionnement du Centre universitaire provincial de l'Ogooué-Lolo.
Le premier, fruit des concertations entre le gouvernement et les partenaires sociaux, devrait contribuer à la modernisation de l'exercice de la profession de greer. Alors que le second est la concrétisation de l'engagement pris par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, à Koula-Moutou, lors de son séjour dans le chef-lieu de la septième province de notre pays.
De même, les projets de lois modifant et complétant certaines dispositions de la loi 023/2 016 du 29 décembre 2016 portant Code de l'aviation civile et relative à la répression des actes de pollution en mer par les navires illustrent, d'une certaine façon, le pragmatisme du gouvernement sous-tendu par la nécessité d'adapter un secteur d'activité aux enjeux de l'heure et de lutter contre un fléau récurrent.
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