Selon les informations recueillies, le jeune Warren Loundou, âgé d'une quinzaine d'années et nouvellement bachelier de cet établissement, a été sauvagement agressé au Beach Club par un groupe de sept camarades, dont un certain Evrard Adano, ancien condisciple de ce dernier. Le mobile évoqué serait une affaire de jalousie.
Les images circulant en ligne montrent la violence de l'attaque. Le jeune homme a été roué de coups, subissant de multiples fractures au visage, dont le nez et la mâchoire, ainsi qu'un déplacement des os de la face. Sa famille indique qu'il se trouve actuellement en soins intensifs dans un hôpital de la place et réclame justice.
Une source judiciaire digne de foi a confirmé que les jeunes agresseurs présumés étaient entre les mains de la justice et faisaient l'objet d'auditions au moment de la rédaction de cet article.
Cette affaire survient dans un contexte particulier, quelques semaines seulement après l'incarcération de huit élèves des lycées Georges-Mabignath et Paul-Indjendjet-Gondjout pour des faits similaires.
Cet précédent judiciaire récent place la justice sous les projecteurs. L'opinion publique, très mobilisée sur les réseaux sociaux, attend une application ferme et équitable de la loi. Beaucoup rappellent les dispositions de l'article 230 nouveau du Code pégal, qui punit les violences volontaires ayant entraîné des blessures d'un emprisonnement pouvant aller jusqu'à cinq ans et d'une amende d'un million de francs.
Tous les regards sont désormais tournés vers la suite que les magistrats donneront à cette procédure, dans une affaire qui questionne la violence en milieu scolaire et son traitement par la justice.
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