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Politique

Administration : Oligui Nguema déclare la guerre guerre aux comportements déviants !

Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, lors de la cérémonie de présentation de voeux, le 10 janvier 2025 © Presse Présidentielle

Une véritable journée marathon hier pour le couple présidentiel qui a assisté au dernier acte de la présentation des vœux de nouvel An. Tout comme la veille, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a mis les pieds dans le plat.

Pour lui, le gouvernement ne doit pas s'endormir sur ses lauriers au regard des nombreuses réalisations, énumérées par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima. "(...) Il y a encore trop de lenteurs administratives, trop d'inertie, trop de petites querelles entre chefs qui ralentissent l'action gouvernementale", a regretté le chef de l'État. Avant d'ajouter : "Il me revient que certains agents de la Fonction publique cherchent à ramener et intensifier les pratiques du passé, liées aux détournements de fonds et à l'exigence de rétrocommissions."

Le numéro un gabonais n'a pas caché son intention d'en découdre avec lesdites pratiques déviantes. " Je vous instruis de mettre à contribution la justice pour mettre un terme à ses pratiques d'un autre âge. Que ces ennemis de la Nation répondent de leurs actes devant les autorités compétentes. L'heure de l'impunité est terminée ", a-t- il fait savoir au locataire de la Primature.

Dans la foulée, il a instruit le gouvernement d'accélérer les travaux en cours et les réformes structurelles, fruit de la nouvelle Constitution gabonaise. L'État de droit semble être un leitmotiv de la figure de proue du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Du moins si l'on en croit ses orientations données au président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Aba'A Owono. "(...) Je ne peux qu'encourager la Cour constitutionnelle à lire le droit, rien que le droit, aux côtés du peuple et non contre lui", a-t-il déclaré.

Dans le même registre, le général-président a réitéré son souhait relatif à une "justice au service de tous". "Nous avons tous en effet, et la magistrature en premier, le devoir impérieux d'assurer à chaque Gabonais un accès égalitaire à une justice indépendante, humaine et impartiale. Loin de la corruption et des parents, amis et connaissances", a-t-il insisté. Vox populi, vox Dei !

Sensible aux cris du peuple, relayés par l'archevêque métropolitain de Libreville, Mgr Jean-Patrick IbaBa – représentant les confessions religieuses — la tête de file du CTRI a dit faire sienne lesdites lamentations. " J'entends aussi Monseigneur les cris de notre société que vous portez ici, qu'il s'agisse des souffrances des populations, de la corruption ou de ce qu'il est convenu d'appeler kounabélisme", a lâché le Premier magistrat gabonais. Non sans renchérir : "(...) Outre qu'un seul doigt ne peut laver le visage, le temps de l'extinction des mauvaises habitudes est long. Mais ensemble et déterminés, nous y arriverons".

Droit dans ses bottes, le président de la Transition a accordé une attention particulière aux sollicitations de Pierre Mintsa, représentant des travailleurs. Brice Clotaire Oligui Nguema de lui indiquer : "J'ai entendu vos plaintes et vos doléances en même temps que la reconnaissance implicite des efforts réalisés en seulement une année. Et je puis vous garantir que le gouvernement apportera les réponses appropriées au fur et à mesure", a-t-il promis.

En fin de journée, la presse par le truchement de Théophile Ndong Eda d'Africa N° 1 (lire ci-contre) a présenté les vœux de la corporation au couple présidentiel. Avant la boucle de cette cérémonie de présentation de vœux effectuée par les personnels de la présidence de la République.

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