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Provinces

Port-Gentil : palabres autour de l'exploitation du sable

Port-Gentil : palabres autour de l'exploitation du sable

Le problème de l'exploitation du sable à Port-Gentil ne date pas d'aujourd'hui. Il s'est même amplifié au fil des années, au point de mettre à mal les projets structurants du CTRI, et grève davantage le portefeuille des populations déjà à rude épreuve face au coût élevé de la vie.

Dans l'île Mandji, le sable attise des convoitises. Les prétendants à son exploitation se livrent une guerre sans merci. Et les professionnels de l'exploitation de ce minerai, bien qu'en possession de la documentation afférente à l'activité, sont pris à partie par des "apprentis sorciers" mus par l'appât du gain, à travers par exemple le fameux pourcentage pour la signature d’un document.

Il y a peu, un compatriote, opérateur économique bien connu de la place, en a fait la triste expérience. Malgré l'autorisation de draguer du sable dans la zone d'Ozomboua, au sud de Port-Gentil, des individus se seraient levés un matin pour tenter de faire main basse sur le projet.

En novembre 2023, le ministre des Mines avait pris un arrêté portant attribution de l'autorisation, pour une durée de 6 mois, de curage du canal principal du complexe sportif Michel-Essonghe à une autre PME gabonaise. Le document ministériel précisait que le canal était obstrué par des sédiments boueux. Une entreprise citoyenne, commise à la tâche, s'était même acquittée des taxes assujetties, dont celle de 8 millions 385 mille, relatives à l'extraction du sable.

Mais le Conseil départemental de Bendjé (CDB) s'y était vigoureusement opposé, mettant en avant des questions environnementales. Or la boue extraite devait servir de remblai dans plusieurs sites. Le 23 avril 2024, au vu des besoins grandissants de la province en matériaux de construction, la Task force donna son quitus en renouvelant le permis d'extraction de sable à une entreprise.

Pourtant, jusqu'à présent, pas de retour au niveau du ministère de tutelle. Du coup, ceux qui s'estiment lésés s'en remettent désormais à l'arbitrage du chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, afin qu'il donne un grand coup de pied dans cette fourmilière.

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