La problématique des violences et la consommation des stupéfiants en milieu scolaire ont longuement été débattues vendredi à la mairie d'Owendo.
L'autorité municipale de cette circonscription, le général Arnaud Sandri Nombo, les responsables d'établissements scolaires de la commune, les associations des parents d'élèves, les chefs de quartier, les parents d'élèves et l'Office central de lutte antidrogue (Oclad) se sont penchés sur ces deux phénomènes désormais d'ampleur dans les lycées et collèges.
À l’origine des dérives observées dans l'univers scolaire, les drogues affectent malheureusement les enfants et menacent non seulement la sécurité des établissements scolaires mais aussi l'épanouissement et l'avenir de la nation. C’est donc une préoccupation majeure qui nécessite une action concertée et une vigilance des autorités.
"Nous devons renforcer la sensibilisation des élèves aux dangers des drogues, de prévenir cette problématique. De mettre en place des programmes de prévention efficaces et mobiliser les parents d'élèves afin qu'ils s'engagent activement dans ce combat", a indiqué le délégué spécial d'Owendo.
La consommation des drogues couramment appelées cobolos ou bébé rose affectent gravement le climat scolaire et dégradent la santé des apprenants. Selon le Lieutenant Guy-Noël Mvie Moukagni, chef de service relation extérieures à l'Oclad, "la consommation des drogues pourrait entraîner la folie, l'infertilité, la réduction des aptitudes intellectuelles, l'accélération de l'activité du système nerveux."
Compte tenu du contexte politique actuel, cette rencontre s'est soldée par un appel aux élèves ayant atteint l'âge de 18 ans et plus à se faire inscrire sur les listes électorales, afin d'exercer pleinement leur droit de vote lors des prochaines échéances électorales.