Bien plus qu'une simple participation aux obsèques du souverain pontife François, décédé le 21 avril dernier, le récent séjour au Vatican du président de la République fraîchement élu, Brice Clotaire Oligui Nguema, constitue, entre autres, un autre coup diplomatique à son actif.
En marge des funérailles du "Pape des pauvres", la figure de proue du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) s'est entretenu avec le président angolais, João Lourenço, non moins actuel président en exercice de l'Union africaine (UA). Tout naturellement ce denier a félicité son homologue gabonais pour le bon déroulement de la présidentielle du 12 avril dernier. Laquelle s'est soldée par l'écrasante victoire de son interlocuteur avec 94, 85 % des suffrages exprimés.
João Lourenço n'a pas manqué de saluer la transparence du processus électoral mais surtout le respect des engagements du CTRI. Singulièrement, le retour progressif à l'ordre constitutionnel dont la dernière présidentielle constitue une étape majeure. Mieux le chef d'État angolais estime que : "L’élection a été menée selon un chronogramme rigoureux et en conformité avec la charte de la Transition". Des propos lourds de sens !
Non sans cacher son intention de se faire le chantre de la levée des sanctions infligées à la République gabonaise au lendemain du renversement d'Ali Bongo Ondimba, le 30 août 2023. Aussi, a-t-il pris l'engagement d'être un allié du Gabon dans cette démarche inhérente à la levée des sanctions.
Par ailleurs, João Lourenço prévoit une visite de travail à Libreville au mois de mai. Un déplacement qui permettra d’approfondir les discussions sur le soutien de l’Organisation panafricaine aux nouvelles autorités et d’assurer que les enjeux de la Transition restent au cœur des préoccupations de l’UA.
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