Les députés se sont réunis hier, au siège provisoire de l'Assemblée nationale, à la faveur d'une séance plénière dont les travaux étaient dirigés par Faustin Boukoubi, le président de cette Chambre du Parlement. Plusieurs membres du gouvernement étaient présents, dont la ministre d'État en charge des Relations avec les Institutions constitutionnelles et des Autorités administratives indépendantes, Denise Mekame'ne Edzidzie.

L'un des temps forts de la plénière qui s'est tenue hier à l'hémicycle provisoire de l'Assemblée nationale a été, sans nul doute, la présentation officielle du député du 1er arrondissement de la commune d'Akanda, Jean-Marie Ogandaga, ministre démissionnaire de l'Économie et de la Relance. Une intégration effective après la passation de charges, survenue peu avant la plénière, à laquelle l'élu du 1er arrondissement d'Akanda a participé.

Outre l'allocution du président de la République et celle du ministre de la Défense nationale, Michaël Moussa-Adamo, la cérémonie de commémoration du 60e anniversaire des Forces armées gabonaises (FAG) a été ponctuée d'une série d'activités.

Nommé ministre des Transports à l'issue du réaménagement du gouvernement mercredi dernier, Brice Paillat incarne, à plus d'un titre, la méritocratie à la gabonaise prônée par le chef de l'État Ali Bongo Ondimba.

Promu ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme lors du remaniement du gouvernement intervenu mercredi dernier, Olivier Nang Ekomi a prêté serment hier, au palais de la présidence de la République, devant le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba. C'était en présence, entre autres, de la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, et des membres de la Cour constitutionnelle.

Soupçonné par une partie de l’opinion d’avoir touché des pots-de-vin en contrepartie de nombreux abattements fiscaux accordés généreusement à plusieurs entreprises, le ministre de l’Économie et de la Relance a-t-il voulu sauver son honneur en déposant son tablier ? Ou y a-t-il d’autres raisons cachées justifiant son acte ?

Après une première journée hyperchargée, le président sierra-léonais, Julius Maada Bio, a eu une séance de travail avec son hôte, par ailleurs numéro un gabonais, Ali Bongo Ondimba. Une rencontre au sommet d'une grande importance, car ayant permis aux deux chefs d'État d'explorer les éventuels secteurs porteurs d'opportunités dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Gabon et la Sierra Leone.

Depuis samedi, militants et militantes l'Union nationale (UN) sont réunis au jardin Dianna à la faveur du 2e congrès ordinaire dudit parti. Seul hic, la succession du patriarche de "l'Ancienne-Sobraga", Zacharie Myboto, n'est pas encore effective que déjà un malaise plane sur les travaux.

Après plusieurs reports, la grand-messe de l'Union nationale (UN), la formation politique de Zacharie Myboto, débute demain.

Un plaidoyer pro domo. Ainsi pourrait se résumer l'allocution prononcée hier par le président du Conseil national de la démocratie (CND), Me Séraphin Ndaot Rembogo, à l'auditorium du Conseil économique, social et environnemental (CESE), à l'ouverture de la 2e session plénière ordinaire de l'institution qu'il dirige.

Plusieurs fois reportée par manque de moyens financiers, c'est finalement aujourd'hui que se tient, à l'auditorium du Conseil économique, social et environnemental (CESE), la 2e Session plénière ordinaire du Conseil national de la démocratie (CND).

Forte activité diplomatique du Gabon, ces derniers jours. En témoigne la tenue, vendredi dernier, de la 18e session ordinaire de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) durant laquelle le numéro un Gabonais, Ali Bongo Ondimba, a passé le flambeau de l'organisation sous-régionale à son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso.