Taxi Gab+ : le doute sur la transparence dans la sélection

L'envoi des dossiers en ligne pour le projet Taxi Gab+ s'est achevé hier. À présent, le Pôle national pour la promotion de l'emploi (PNPE) devrait procéder, dès maintenant, à l'étude "transparente" des dossiers.

Sur la toile, le doute sur une véritable transparence du processus de sélection des prochains opérateurs de ces taxis est mis en exergue. Plusieurs internautes estimant que chacun des candidats jouera de ses connexions dans les hautes sphères du pouvoir pour bénéficier d'un véhicule de cet important programme de lutte contre le chômage.

"Seuls les enfants des pauvres n'auront rien", peut-on lire ici et là. Mettant à l'index le processus d'acquisition, lors de la première vague de voitures. L'information n'aurait pas bien circulé. Au point où de nombreux Gabonais au chômage avaient été surpris de voir à la télévision la mise en route de ces premiers taxis Gab+.

En fait, le doute sur la transparence de cette sélection persiste toujours en raison du cafouillage observé devant le portail du PNPE ces dernières semaines. Les demandeurs d'emploi s'y agglutinaient par centaines jusqu'à hier, dans l'espoir de se faire enregistrer pour ledit projet. Certains y passaient même la nuit à la belle étoile, abandonnant leur famille, pour espérer être parmi les premiers reçus le lendemain.

Tout le monde ne peut pas être pris au même moment, c'est évident. Il faut simplement espérer que le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) poursuive ce programme jusqu'à ce qu'au moins 90 % du transport urbain reviennent aux nationaux, comme c'est le cas dans d'autres pays.