La démocratie ! C’est bien le but recherché depuis le 30 août 2023 par les membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et leurs alliés. Un idéal, faut-il le rappeler, parsemé d’embûches dans un État au sein duquel des guerres intestines persistent en raison de la création de nombreux mouvements associatifs pour un soutien au président actuel.
Si ces dernières semaines ont montré que les vieilles habitudes ont la vie dure, avec un retour en force du " kounabelisme " pourtant décrié, le week-end écoulé n’a rien offert de nouveau. En effet, censés représenter les valeurs de la République, l’unité, le vivre-ensemble et, surtout, devant avoir une attitude différente de l’ancien régime, de nombreux hauts responsables, dont des membres du gouvernement, des responsables des institutions, n’hésitent pas à se confondre dans un rôle qui n'est nullement le leur.
Parce que proches du président de la République, bénéficiant de son soutien, car lui-même ayant accepté de porter la casquette de président d’honneur, ces associations dites " ethniques ", comme celles d’hier, semblent diviser plus qu'elles ne rassemblent.
Un constat fait par de nombreux observateurs de la vie politique, et même de nombreux profanes sur internet, qui se désolent de constater " qu’à beau chasser le naturel, il revient au galop ". L’exemple qui a choqué plus d’un ce week-end est sans aucun doute l’installation des délégués provinciaux de certaines de ces associations à l’intérieur du pays. " C'est inacceptable, une association à vocation régionale et spécifique à une seule ethnie ne peut prétendre être nationale. Finalement, ils ont restauré quoi dans ce pays ? La déception est à son paroxysme ", s’est insurgée un internaute. Une situation qui devrait prospérer ces prochaines semaines avec la campagne électorale qui s’ouvrira en grande pompe…
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