Après la divulgation des résultats du référendum par Hermann Immongault, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, tous les regards se tournent vers la Cour constitutionnelle. Ce scrutin, tenu le 16 novembre, attend désormais une proclamation officielle, étroitement liée à la régularité des opérations électorales.
Hier, Immongault, également président de la Commission nationale de l'organisation du référendum, a remis au président de la Cour, Dieudonné Aba'a Owono, le procès-verbal de centralisation des résultats ainsi que les documents nécessaires à l'examen de la légitimité du vote. La diligence avec laquelle le ministère a annoncé le choix des électeurs a été largement saluée, marquant un tournant positif par rapport aux précédentes élections, où les résultats étaient souvent retardés, alimentant la suspicion.
Il reste cependant à déterminer si la Cour va confirmer les chiffres avancés par le ministère : 91,80 % de "Oui" et un taux de participation de 53,54 %. L'issue de cette validation est attendue dans les jours à venir, alors que la nation espère une décision qui consoliderait la transparence et la confiance dans le processus électoral.