En effet, selon ces rumeurs relayées par de nombreux médias sur internet, l'UDB, le parti présidentiel, aurait décidé de retirer certains de ses candidats admis au second tour des législatives prévues ce samedi, au profit de ceux du Parti démocratique gabonais (PDG). Or, cette formation politique n'a fait aucune déclaration officielle à ce sujet.
Selon ces fausses informations, dans le département de la Basse-Bassio où s'affrontent demain dans les urnes Angélique Ngoma, secrétaire générale du PDG, et Tatiana Mireille Bouyou (UDB), cette dernière se serait retirée de la course au profit de sa concurrente. Même chose du côté de Koula-Moutou, où le président actuel de l'ancien parti au pouvoir (PDG), Blaise Louembe fait face à Hilarion Landa (UDB). Ce dernier aussi aurait quitté la course. Même son de cloche dans le 1er arrondissement de la commune de Ntoum où les rumeurs annonçaient le désistement de Zéphirine Etotowa Ntutume, la candidate UDB au profit du candidat du PDG.
Toutefois, bien que le directoire de l'UDB n'ait fait aucune annonce officielle sur lesdits désistements, il n'a pas non plus démenti ces rumeurs qui ont alimenté de nombreuses conversations.
Selon l'article 80 alinéa 3 du Code électoral, "dans le cas de l'élection des députés, des sénateurs ou des Conseils locaux, aucun candidat n'est admis à se retirer après le dépôt de la déclaration de candidature". Dans le même ordre d'idées, l'article 214 dispose "qu'en cas de désistement, d'empêchement définitif ou de décès de l'un des deux candidats arrivés en tête au premier tour, les autres candidats se présentent dans l'ordre de leur classement au premier tour du scrutin". Autrement dit, le désistement d'un des deux candidats admis pour le second tour entraîne automatiquement le rachat du candidat arrivé en troisième position lors du premier tour.
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