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Société & Culture

Propriété privée : Les interrogations de l'Association des artistes gabonais

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Celle-ci a tenu une conférence de presse, dans le but notamment de susciter le débat autour de cette question essentielle pour la corporation.

A ce jour, le Bureau gabonais du droit d'auteur et des droits voisins (Bugada) devrait avoir dans ses caisses une somme supérieure ou égale à 32 milliards de francs CFA (...) Dans le décret 000453, le Conseil d'Etat fixe les sommes que doivent payer chaque type d'usager." C'est par cette déclaration que le bureau directeur de l'Association des artistes gabonais (Assaga), créée il y a quelques mois, a entamé la conférence de presse, tenue tout récemment à Libreville, dans le but de susciter le débat autour de la mise en œuvre des droits d'auteur au Gabon.

Pour Jean-Marie Edzome, secrétaire général de cette structure associative, le Bugada existe déjà ainsi que tous les installations et mécanismes nécessaires à la gestion des droits d'auteur. Comment comprendre donc que les choses en soient encore en léthargie ? " Nous savons que le Bugada a reçu le feu vert du conseil d'administration pour sensibiliser et identifier les usagers, recruter du personnel et percevoir de l'argent", a-t-il indiqué.

S'appuyant sur l'exemple des maisons de téléphonie mobile, M. Edzome démontre que le seul apport de ces opérateurs économiques est capable de faire bouger les lignes.

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