Dans un mois jour pour jour, les Gabonais se rendront aux urnes pour élire leur président de la République. Une personnalité qui présidera aux destinées du pays pour les sept prochaines années. En bouclant au passage le processus amorcé à l'aube du 30 août 2023 sous l'égide du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), synonyme d'avènement de la Ve République.
À trente-un (31) jours de cette échéance importante, la fièvre monte un peu partout dans le pays. Le cadre normatif, reposant entre autres sur la Constitution adoptée le 16 novembre dernier par référendum à 91,64 % et le Code électoral, est en place. En dépit de quelques critiques, il apparaît consensuel, moins polémique en tout cas que celui institué lors de la dernière présidentielle.
Après la Commission nationale d'organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER), l'Autorité de contrôle des élections et du référendum (ACER), la composition des commissions électorales locales et consulaires a été rendue publique hier.
Naguère en première ligne, les partis politiques semblent être relégués au second plan. Les quatre candidats retenus (AlainClaude Bilie-By-Nze, Joseph Lapensée Essingone, Stéphane Germain Iloko Boussengui et Brice Clotaire Oligui Nguema) à l'issue de l'examen des formulaires de déclarations de candidature par la CNOCER sont tous des indépendants. Une première dans l'histoire politique du pays. Pour autant, le quatrième se détache très nettement. Tant il bénéficie du soutien d'un large pan de l'échiquier politique national et celui de nombreuses associations.
En tout cas, à deux semaines environ de l'ouverture officielle de la campagne électorale, la majorité de nos compatriotes semble déjà avoir fait son choix. Apparemment, ils n'attendent plus que la distribution des cartes d’électeurs. Lesquelles, au regard des dispositions du Code susmentionné, " sont délivrées jusqu'à vingt-quatre heures avant le scrutin".
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