Au terme de la centralisation des données du scrutin présidentiel de samedi, les résultats provisoires communiqués par le ministère de l'Intérieur, par la voix d'Hermann Immongault – lesquels restent toutefois à être confirmés par la Cour constitutionnelle –, donnent le candidat Brice Clotaire Oligui Nguema vainqueur dans la province du Haut-Ogooué, avec un pourcentage de 98,13 %. En effet, d'après les chiffres transmis au membre du gouvernement par la Commission provinciale électorale, le processus a enregistré 103 388 inscrits, 90 246 votants, 1 418 bulletins blancs ou nuls, 88 827 suffrages exprimés pour un taux de participation s'élevant à 87,28 %.
Brice Clotaire Oligui Nguema recueille à lui seul 87 165 voix à l'occasion de cette joute électorale. Soit 98,13 %. Devant Alain-Claude Bilie-By-Nze (1 001 voix, 1,13 %) ; Alain-Simplice Boungoueres (168 voix, 0,19 %) ; Joseph Lapensée Essingone (114 voix, 0,13 %) ; Zenaba Chaning Gninga (216 voix, 0,24 %) ; Serges Stephen Ibinga Ibinga (55 voix, 0,06 %) ; Stéphane-Germain Iloko Boussengui (78 voix, 0,09 %) et Yvon Michel Thierry Ngoma (30 voix, 0,03 %).
À première vue, ces chiffres, certes provisoires, sont manifestement conformes à ce à quoi s'attendaient les spécialistes de l'observation électorale. Relativement au rythme avec lequel le candidat adoubé par le peuple et porté par le Rassemblement des Bâtisseurs (RDB) a mené sa campagne dans le Haut-Ogooué. D'autant plus que la province natale du nouveau président qui, après l'Estuaire, abrite l'électorat le plus important, était une région réputée pour faire basculer les résultats.
À noter que les 98,13 % engrangés à Franceville, le chef-lieu du département de la Passa, et dans les 10 autres départements constituant la province du HautOgooué semblent aussi être le résultat de la réticence des concurrents de Brice Clotaire Oligui Nguema ("C'BON"), à l'exception de Zenaba Chaning Gninga que l'on a croisé à Potos, à y mettre les pieds. Lesquels n'ont sans doute pas voulu se frotter à cet électorat, qu'ils estiment acquis d'emblée à sa cause. D'où la difficulté manifeste de la part de ces derniers à dépasser la barre des 1 %.
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