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Société & Culture

Pharmacies-Cnamgs : le ras-le-bol !

L'entée principale de la pharmacie des Forestiers au supermarché Mbolo. © Jocelyn Abila

C'est une annonce dont les assurés Cnamgs (Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale) se seraient bien passés en ce début 2025. Les nombreux mois d'impayés de l'État ont poussé les responsables des officines dans leurs derniers retranchements. Leur mécontentement est tel qu'ils ont sollicité l'intervention du numéro un gabonais, comme dernier recours.

"Ce sont les mêmes problèmes qu'en novembre dernier. Trop, c'est trop. Nous sommes obligés d'attendre la réaction du président de la République parce que toutes les personnes chargées du dossier ne sont pas capables de faire bouger les lignes. On nomme un nouveau PCA et c'est la guerre des messages sur les réseaux sociaux. Que le président réunisse toutes les parties, qu'il nous écoute directement et qu'il nous donne les orientations. Comme ça, on pourra identifier les mauvais élèves dans cette affaire", a laissé entendre le 1er janvier 2025 un responsable du Sypharga.

Selon cette organisation, ce sont la Direction générale de la Cnamgs, le conseil d'administration, le ministère du Budget, celui de l'Économie, de la Santé et des Affaires sociales, les prestataires (secteur public et privé), les ordres et syndicats professionnels des médecins et des sages-femmes, des pharmaciens, les fédérations des assurances et des courtiers d'assurance, les associations des malades et des consommateurs qui devraient se retrouver autour du chef de l'État.

Avec une telle action, tous les patients devront désormais payer l'intégralité de leurs frais médicaux. Ce qui est une très mauvaise nouvelle pour de nombreux ménages ou des personnes économiquement faibles. Cette sortie du syndicat des pharmaciens démontre la fragilité des services sociaux gabonais et l'urgence d'une véritable solution pour protéger les plus faibles qui risquent de connaître de réelles difficultés jusqu'à la levée de cette mesure.

Mais, pour le Sypharga, c'est une bonne partie du système de la prévoyance sociale qui est en danger.

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Vous avez lu 50% de cet article. Retrouvez-le en intégralité dans L'Union du 03 janvier 2025 sur le E-kiosque Sodipresse.

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