PDG : Blaise Louembe ironise sur les démissions des "feuilles mortes"

Conduit par son président Blaise Louembe, le directoire du Parti démocratique gabonais (PDG) a bouclé samedi dernier par Tchibanga, la première étape de sa tournée provinciale. Comme à Lambaréné et à Mouila, le ton à l'offensive, il s'est attelé à rassurer les militants sur la solidité de leur formation politique en réduisant, non sans ironie, à leur plus simple expression, la multiplication des démissions auxquelles elle fait face depuis dix-neuf mois. Celles-ci, à l'entendre, ne sont pas le fait de "véritables militants, mais de tous ceux venus par le haut".

De tous ces parachutés qui n'ont pas fait leurs classes au sein de l'appareil. Mais qui l'ont rejoint, faut-il croire, par opportunisme au gré de leurs intérêts. Des propos d'une résonance toute particulière aux oreilles de la base. Tant ils ne sont pas sans rappeler les récriminations formulées, à demi-mot, par plusieurs militants, à l'encontre de tous ces "camarades" qu'ils n'ont jamais considérés comme de vrais "Pdgistes".

De fait, a indiqué l'ancien membre du gouvernement, "il faut retenir qu'à chaque fois qu'il y a du vent, il tombe toujours des feuilles mortes". Une paraphrase de la citation du philosophe français, Jean Guitton, qui devrait inciter les "vrais Pdgistes" à faire bloc autour des valeurs (résilience, courage, abnégation, conviction, loyauté, etc.) sur lesquelles s'est construit leur engagement et à se recentrer sur l'essence de leur positionnement en cette période.

Comme quoi, face aux départs, Blaise Louembe oppose le socle solide des militants restés fidèles à Louis. Et sur lequel, il entend s'appuyer pour poursuivre l'indispensable, la nécessaire restructuration et la modernisation du PDG en tenant compte des enjeux actuels et à venir. Avec en ligne de mire, les législatives, les locales et les sénatoriales prochaines.