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Société & Culture

Novembre bleu : inverser la courbe pour réduire le taux de mortalité

Caillots extraits lors d’une opération de la prostate

Octobre rose vient de se refermer, et novembre bleu prend le relais. On passe d’une sensibilisation à une autre, mais le principe demeure le même : inverser la courbe des cancers, bien que le taux de mortalité soit toujours en augmentation.

Hier, dans les rues de Libreville, aucun signe visible de campagne. Les a  ches manquent, les messages de prévention aussi. Du côté des institutions sanitaires, silence radio. Même la Société gabonaise d’urologie (Sogur) semble plongée dans un profond sommeil. À ce jour, aucun chi  re officiel ne permet de mesurer l’ampleur du problème dans le pays. Une absence de données qui freine la prise de conscience collective.

Pourtant, les indicateurs mondiaux sont alarmants. Pour preuve, en 2023, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait à plus de 1,6 million le nombre de nouveaux cas de cancer chez les hommes à travers le monde.

Le cancer des testicules demeure le premier cancer de l’homme jeune. Diagnostiqué précocement, il se guérit dans 95 % des cas, avec un taux de survie à cinq ans supérieur à 98 % pour les formes localisées.

Le cancer de la prostate, quant à lui, touche plus de 57 000 hommes chaque année en France. D'où l’urgence d’un dépistage régulier et d’une meilleure information du grand public. Au Gabon le cancer de la prostate est la deuxième cause de mortalité chez l'homme de 50 ans. Ce qui constitue désormais un enjeu de santé publique. Le dépistage à partir de 40 ans est le moyen nécessaire pour une prise en charge rapide.

"Novembre bleu" gagnerait à sortir du silence pour devenir un véritable levier de prévention. Car parler des cancers masculins, c’est avant tout sauver des vies. C'est le sens du message largement relayé en octobre dernier avec des interlocuteurs di  érents.

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