Les récentes mesures gouvernementales annoncées lors du Conseil des ministres du vendredi 29 mars 2019, l'intervention du Premier ministre devant les députés le 26 février dernier, suggérant la suspension du paiement des primes de vacations dans le secteur éducation, sont autant des problèmes évoqués par les membres du Syndicat de l'éducation nationale (SENA) hier, à Libreville, lors d'une rencontre avec la presse.
Les nouvelles conditions d'attribution d'allocations d'études aux élèves, la décision instituant la contribution de solidarité sur les hauts fonctionnaires (CSHR), au moyen d'une décote qui varie entre 5 et 15%, prises en Conseil des ministres du 29 mars dernier et l'annonce faite par le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, lors de son passage devant la représentation nationale, le 26 février 2019, de vouloir supprimer le paiement des primes de vacation aux enseignants, ont suscité la réaction du Syndicat de l'éducation nationale (Sena).
Hier, vendredi 5 avril 2019, devant les femmes et les hommes des médias, Fridolin Mve Messa, secrétaire général de cette structure syndicale, a indiqué que “ le gouvernement par ses pratiques et décisions, s'emploie malheureusement à réactiver les tensions”.
Après examen de toutes ces mesures, les membres du Sena, par la voie de leur secrétaire général, ont affirmé que “ le gouvernement fait dans l'entêtement”. Ce, pour avoir institué à nouveau la mesure de contribution de solidarité sur les hauts fonctionnaires, laquelle, selon les syndicalistes, avait été annulée par la Cour constitutionnelle sur saisine de leurs camarades de Dynamique Unitaire (DU).
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