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Société & Culture

Langue : ''Même à l'école on ne peut pas bien maîtriser sa langue lorsqu'on y accorde aucune importance''

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Issue d'un mariage mixte fang-obamba, Amaureen Mady Jeanne Agnossi, 11 ans, est première de sa classe en cours de langue maternelle.

MBOLO ! Me ne éyoula nah Amaureen Mady Jeanne Agnossi. Me bele mimbou awome ya mbo'o. Me ne mong sicolo, me ne nsame wa téré i Institution Immaculée Conception ». 11 ans à peine. Amaureen Mady Jeanne Agnossi, élève en classe de 6e à l'Institut Immaculée Conception (IIC), nous déclinait ainsi son identité hier en fang, une des langues gabonaises qui lui sont enseignées en classe.

Métisse issue d'un mariage entre un père obamba et une mère fang, la jeune fille est à l'aise dans les deux langues de ses parents. Et ne cache pas sa passion pour les langues locales : " J'ai toujours aimé parler ma langue maternelle et ce depuis mes 3 ans. Je parle fang et je n'hésite pas à apprendre d'autres langues vernaculaires."

" For, bé, la, ni, tan, samane, zamwo, mome, ebu, awome...''. Compter jusqu'à 10 est un exercice élémentaire pour la jeune élève. Déjà, dès l'âge de 5 ans, elle articulait les phrases les plus simples telles que « j'ai faim », « je suis jolie », explique-t-elle.

Aujourd'hui, avec tout le naturel possible, la jeune élève articule et explique dans sa langue vernaculaire les mots les plus complexes.





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