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l’union. L’agence de notation américaine Fitch Ratings vient de relever la note souveraine du Gabon. Quelle appréciation faites-vous de cette décision ?Hugues Mbadinga Madiya : Cette réévaluation est un point d’inflexion positif pour l’économie gabonaise qui montre que les efforts entrepris dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de relance de l’économie (PRE) commencent à retenir l’attention des investisseurs internationaux. En effet, après une revue effectuée à la mi-septembre 2018, l’agence de notation internationale Fitch Ratings a, dans un communiqué en date du 5 octobre 2018, confirmé la note souveraine du Gabon à B, en réévaluant toutefois sa perspective de « négative » à « stable ». Cette amélioration intervient après deux baisses successives de la notation souveraine du pays, dont la dernière est intervenue, il y a un peu moins de trois mois, avec la révision de la note par Moody’s d’un cran, la faisant ainsi passer de B3 à Caa1. Vous aurez noté que cette perception positive sur les fondamentaux de l’économie et des finances publiques gabonaises intervient deux mois après le satisfecit du conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) sur la seconde revue du programme de réformes économiques et financières conclu avec cette institution en juin 2017.
Plus concrètement, quels sont les éléments techniques qui ont favorisé la révision positive de la note du Gabon ?
- La révision favorable de la notation du Gabon est justifiée par l’agence de notation américaine par les perspectives économiques encourageantes avec un taux de croissance en nette progression, notamment dans les activités hors pétrole, la progression du recouvrement des recettes non pétrole, la maîtrise du train de vie de l’Etat et, plus particulièrement, la capacité du Gouvernement à mobiliser les financements du PRE et les efforts entrepris dans l’apurement des arriérés de dette dus aux créanciers extérieurs et locaux. Ces progrès sont à l’observation conformes aux grandes tendances tracées par le chef de l’Etat, son Excellence Ali Bongo Ondimba, à la suite du conclave de la task force exceptionnelle sur les finances publiques convoquée en avril 2018 par la plus haute autorité de l’Etat.
Pouvez-vous être plus précis ?
- Les travaux de Dounia, dirigés par le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Monsieur Brice Laccruche Alihanga, ont été de ce point de vue innovants e... Propos recueillis par Maxime Serge MIHINDOU
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