Le séminaire de vulgarisation du règlement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme et de la prolifération en Afrique centrale, s’est ouvert le lundi 18 juin à l’Hôtel Boulevard.
Organisé par le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac), l'objectif de cet atelier est de permettre aux participants de s’approprier le processus de prévention, de détection et de répression en la matière. Ledit séminaire a donc été organisé pour pallier ce phénomène jugé alarmant lors des commissions techniques du Gabac. « Cette rencontre, qui réunit les principaux acteurs impliqués dans la lutte contre le blanchiment des capitaux, est d’amener les acteurs étatiques et non étatiques du Gabon à s’approprier cet instrument juridique communautaire, en vue de la mise en œuvre des diligences liées à la prévention, la détection et la répression du blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme », a souligné Jeannot Kalima, représentant du ministre de l’Économie et président en exercice du Gabac.
Pour le secrétaire permanent du Gabac, Gervais Mbata, « à ce jour, aucune affaire en blanchiment des capitaux et financement du terrorisme n’a été inscrite au rôle d’une juridiction répressive, ni jugée au Gabon, alors que l’Agence d’investigation financière (ANIF) a transmis des dossiers aux autorités judiciaires », a-t-il constaté.
AEE
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