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Économie

Entretien : le directeur de l'Institut Confucius du Gabon

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La Chine, plus que jamais, est désormais le moteur de la croissance économique mondiale. Parler aujourd'hui le mandarin est devenu incontournable pour entreprendre les affaires en Chine, premier partenaire économique et commerciale du Gabon. Aux États-Unis, le mandarin est la première langue étrangère enseignée dans les universités. Les autorités rectorales de l'Université Omar-Bongo l'ont compris : un Institut Confucius ouvrira ses portes le 16 septembre 2018 à Libreville pour, entre autres, enseigner cette incontournable langue des affaires. M. Wu Chunfeng, le nouveau directeur de cet institut nous parle de cette initiative, les perspectives et les intérêts économique, culturel et politique.

l'union. M. le doyen Wu, comment se sont déroulées les tractations entre le Gabon et la Chine en vue de l'ouverture de l'Institut Confucius du Gabon ?

Wu Chunfeng : En octobre 2017, les autorités rectorales gabonaises ont souhaité voir l'Institut s'installer à Libreville. Trois semaines après cette demande, un avis favorable a été donné. Au mois de décembre, nous avons invité le recteur de l’Université Omar-Bongo de Libreville, Marc-Louis Ropivia, à venir donner une conférence consacrée justement à l'ouverture prochaine de l'Institut dans l'enceinte même de l'UOB. Je profite donc de l'occasion que m'offre le journal l'Union pour vous informer que l'institut Confucius du Gabon ouvrira ses portes le 16 septembre, si toutes les conditions sont réunies.

Quel est l’intérêt pour le Gabon et la Chine de disposer d'un Institut Confucius à Libreville ?

- La Chine est le premier partenaire économique et commercial du Gabon. Les relations entre les deux pays sont vieilles de plus de 60 ans. La présence de cet Institut au Gabon est donc très importante parce qu'elle permettra de jeter un nouveau pont économique et culturel entre les deux pays. Mieux, dans le cadre de la coopération entre nos deux pays, la Chine offre chaque année de nombreuses bourses de coopération au Gabon. Sur le plan académique, les futurs boursiers, une fois en Chine, doivent comme préalable apprendre le mandarin. Or, avec l'installation de l'Institut, ils pourront le faire directement à Libreville avant leur départ pour la Chine. Par aill...

Propos recueillis par Willy NDONG


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