Encore du domaine du rêve il y a quelque temps, la fibre optique sous-régionale est désormais effective. Retour sur un projet dont les premières réflexions ont germé il y a onze ans.
PENSÉ en 2007, lors du sommet des chefs d’État à N'Djamena, Central african backbone (CAB) est un projet qui vise à doter les pays de la sous-région d’un réseau de fibre optique capable de répondre à l’exigence d’une qualité de réseau nécessaire pour soutenir la transition numérique. Il se subdivise en plusieurs composantes, en fonction des pays que le câble traverse.
Ainsi, il y a CAB 1 pour le Cameroun, le Tchad et la Centrafrique. CAB 2 pour Sao-Tome et Principe, et CAB 3 pour le Congo s'appelle, CAB 4 pour le Gabon, et enfin CAB 5 pour la République démocratique du Congo. Long de 1.100 km, le projet fibre optique Backbone national gabonais (BNG) traverse 5 provinces de notre pays : l’Estuaire, le Moyen-Ogooué, l’Ogooué-Ivindo, l’Ogooué-Lolo et le Haut-Ogooué. Toutes les villes traversées par le réseau seront désormais interconnectées avec Libreville et le reste du monde en très haut débit.
Lancé en 2011 suivant les voies ferroviaire et routière, avec pour finalité l’intégration numérique sous-régionale, le CAB 4, dans sa première phase, va permettre de véhiculer la connectivité ACE jusqu’aux pays voisins, par son ouverture à Lekoko, à la frontière entre le Gabon et le Congo.
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