Afin de financer les études de faisabilité de la dorsale de la fibre optique d'Afrique centrale (CAB-Gabon) ainsi que la mise en place d'un Centre national de données (Datacenter) comprenant également une plate-forme de centre d'alerte et de réaction aux attaques informatiques, l'Agence nationale des infrastructures numériques et de fréquences (Aninf) a recouru à la Banque africaine de développement (Bad).
Jean-Louis Moubamba, représentant par intérim de la Bad, et Alex Bernard Bongo Ondimba, directeur général de l'Aninf, ont signé, mardi dernier, l'accord relatif à ce don de financement.
D'une valeur de 855.000 dollars, soit plus de 466 millions de francs, avec une contrepartie nationale de 45 000 dollars (24,5 millions de francs), ce financement permettra de couvrir les frais d'études de faisabilité exhaustive (technique, économique, financière...) de la mise en place de la fibre optique sur les axes prioritaires. Soit un linéaire de 2000 km intégrant les interconnexions du Gabon avec le Congo-Brazzaville, le Cameroun et la Guinée Équatoriale. Ce, conformément au plan de développement des infrastructures en Afrique, recommandant que chaque pays africain puisse disposer d'au moins deux liaisons terrestres à fibre optique avec ses voisins.
AEE
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