La tâche de la ministre de l’Éducation nationale pourrait s'avérer plus difficile que prévue.
DEPUIS sa nomination à la tête du ministère de l'Éducation nationale, force est de constater que Nadine Patricia Anguile Obame s'emploie à mettre un terme à un certain nombre de dysfonctionnements obérant le fonctionnement et l'efficacité de notre système éducatif. Pour preuve, sitôt après son installation, elle a abrogé l'arrêté pris par son prédécesseur portant harmonisation des coefficients dans les matières enseignées au collège.
Lundi dernier, elle est allée en guerre contre certains chefs d'établissements publics coupables, à ses yeux, de procéder à la hausse des frais d'inscription et d'écolage au gré de leur humeur.
Une pratique répandue depuis un certain nombre d'années, sans que les apprenants, leurs géniteurs et tuteurs ne sachent plus où mettre la tête. Tant ils avaient, à tort ou à raison, le sentiment que l’État avait fini par démissionner, en laissant les proviseurs, censeurs et autres intendants s'enrichir, sans sourciller, sur le dos des parents d'élèves. Cette attitude n'est pas sans rappeler ce qui se déroule actuellement dans les universités et établissements supérieurs publics, où les enseignants exigent que les étudiants paient leurs fascicules sans les photocopier, sous peine de compromettre sérieusement leurs chances de réussite aux examens semestriels et de fin d'année.
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