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Politique

CLR : Quel regard après le départ d'Éloi Nzondo ?

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Les militants du Centre des libéraux réformateurs (CLR), la formation politique créée par le général Jean-Boniface Assélé, semblent prendre par le bon bout la démission de leur désormais ancien vice-président.

PEUT-ON s'empêcher de s'interroger sur l'impact réel qu'aura la démission d'Éloi Nzondo du Centre des libéraux réformateurs (CLR) sur la vie et la marche de la formation politique créée par la général Jean-Boniface Assélé ? A l'évidence, non. D'autant que le désormais ancien vice-président du CLR peut se targuer, à la différence de plusieurs hommes politiques, de disposer d'une réelle assise populaire au point d'avoir pu se constituer un fief politique dans le 3e arrondissement de la commune de Libreville. Ce qui aura poussé, dans une large mesure, les responsables de la majorité républicaine et sociale pour l'émergence à le désigner pour conduire le ticket CLR/PDG lors des législatives partielles de mai 2015, et à conserver le 1er siège du 3e arrondissement de Libreville dans l'escarcelle de la majorité républicaine, après la démission de Vincent Gondjout des rangs du Parti démocratique gabonais (PDG).

Quelques années auparavant, il avait déjà œuvré, lors des locales, aux côtés de ses colistiers, à faire en sorte que le CLR devienne la principale force politique du 3e arrondissement de Libreville en obtenant la majorité des conseillers municipaux et en dirigeant la mairie de cette circonscription administrative.

J.K.M

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