Les relations entre les pharmacies et la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) continuent de se détériorer, compliquant l’accès aux soins pour de nombreux assurés. Après l’instauration de la tranche horaire restrictive (8 heures-12 heures) pour la prise en charge des patients, une nouvelle contrainte vient d'être ajoutée : l’exigence d’un duplicata portant un QR code pour le règlement des médicaments via l’assurance-maladie.
Plusieurs assurés ont récemment été refoulés dans certaines officines au motif qu’ils ne disposaient pas de ce document. Pourtant, aucune communication officielle de la Cnamgs n’a été faite sur ce sujet, laissant les patients démunis face à ce blocage.
“Je suis allé à la pharmacie avec mon ordonnance et ma carte d’assurance, mais on m’a dit qu’il fallait un duplicata avec un QR code. Comment l’obtenir ? Personne ne m’a informé”, témoigne une assurée frustrée. La dame a été refoulée de la pharmacie de Sainte-Marie parce que ne disposant pas de ce précieux document.
Du côté des pharmaciens, c'est l'omerta. Aucune communication officielle de leur part. Quelques vendeurs en pharmacies disent simplement avoir reçu des orientations de leur hiérarchie et les appliquent sans rechigner.
Face à ces accusations, la Cnamgs se dédouane. L’institution affirme n’avoir jamais imposé cette nouvelle procédure et ne pas comprendre pourquoi certaines pharmacies l’exigent. Une position qui suscite des interrogations : si la Cnamgs n’a rien décidé en ce sens, pourquoi certaines pharmacies appliquent-elles cette règle ? De plus, à quoi sert ce QR code qui n'a fait l'objet d'aucune communication ?
Quoi qu'il en soit, seul l'assuré est la première victime de cette pratique qui commence à se généraliser.
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