Le week-end écoulé, les chefs des partis politiques ayant organisé les congrès extraordinaires ont tous tenu le même discours ou presque. Notamment sur les raisons ayant motivé le choix du "général-président", non moins candidat à la présidentielle à venir.
Occasion pour la native du département de Mulundu dans la province de l'Ogooué-Lolo, Paulette Missambo, d'indiquer que le soutien de son parti dénote d'une "démarche stratégique pour garantir la stabilité politique et permettre la mise en œuvre des réformes nécessaires pour le développement du pays".
Un avis partagé par la tête de file de l'Alliance patriotique (AP), Raymond Ndong Sima. "Le candidat Oligui Nguema est capable d'œuvrer à l'accomplissement du projet de société de notre parti dans ses grands axes, à savoir l'amélioration de la gouvernance de l’État et la quête constante de réalisations des infrastructures collectives…".
Pour sa part, le président du RPM, Alexandre Barro Chambrier n'en pense pas moins. Dans son allocution circonstancielle, il est longuement revenu sur le bilan de la Transition. Non sans énumérer un ensemble de chantiers et autres réalisations enregistrés en dix-huit (18) mois. Aussi est-il d'avis que Brice Clotaire Oligui Nguema est "l'homme de la situation". Avant d'inviter ses militants à ne pas céder "aux chants des sirènes de la distraction" et porter leur choix sur le "président-candidat".
Un argumentaire également tenu par Jean-Boniface Asselé du Centre des libéraux réformateurs (CLR) et François Ndong Obiang de la "Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction" (REAGIR).
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