Dans un exercice de contrition, au nom de l'ensemble de ses troupes, avec humilité, il a demandé pardon à la Nation gabonaise ainsi qu'à tous leurs anciens camarades qui, aujourd'hui après avoir quitté la barque, les accuse de tous les maux.
Ce faisant, dans la continuité des assises d'autocritique tenues en mars 2024, le PDG assume en toute responsabilité et conscience son long règne à la tête du pays.
Avec ses échecs et aussi ses réussites. Et aussi longtemps que cela s'avérera nécessaire, le PDG ne se départira pas de cette démarche salutaire et utile. "Nous demanderons pardon jusqu'à ce que nous fassions la paix avec notre propre base politique et tout le peuple gabonais", a lancé l'ancien membre du gouvernement.
Toute chose qui prouve à suffisance que la plus vieille écurie politique du pays entend définitivement tirer un trait sur un certain nombre de pratiques et comportements qui ont déteint sur son image tout en entravant son fonctionnement.
"Avec tous ces pardons, nous nous engageons à changer, à muer, a nous adapter aux volontés du peuple et à satisfaire ses besoins" , a martelé Blaise Louembe. Autant dire une nouvelle alliance que le PDG entend sceller avec les Gabonais et Gabonaises. Et que le nouveau directoire devrait s'atteler à matérialiser.
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