L’Organisation non gouvernementale (ONG) Mouvement solidarité action développement (MSAD), et l’association Endométriose Finale (Endofi) Gabon ont mutualisé leurs efforts le week-end écoulé, par le biais d’une marche populaire partie du carrefour Tobia pour celui du Centre social.
La séance de travail qui a suivi a été l'occasion de sensibiliser davantage l'assistance féminine sur l’endométriose, cette maladie gynécologique inflammatoire chronique fréquente qui touche près de 10 % des femmes dans le monde, notamment au Gabon.
Dans son exposé à la salle polyvalente de la mairie du 2e arrondissement, la présidente de MSAD, Sandra Ilongo, a salué la mobilisation des femmes, prenant cela comme le gage de l’intérêt qu'elles accordent à la lutte contre cette pathologie. Mais selon la présidente d'Endofi, Tech-Yess, les statistiques de la faculté de médecine du Gabon démontrent que 40 % de jeunes filles et de femmes souffrent de règles douloureuses. Et que 5 à 20 % de ces dernières finissent par développer une endométriose.
Avant de poursuivre que la plupart des femmes sévèrement atteintes de cette maladie se plaignent d’avoir souffert des douleurs gynécologiques violentes depuis l’âge de la puberté, sans que les médecins aient évoqué une possible endométriose considérée aujourd’hui comme une question de santé publique au regard du nombre de ses victimes.
“Il est plus que nécessaire qu’au Gabon, il y ait une véritable prise en charge de cette maladie”, a dit en substance Tech-Yess, dont l'association préconise d'ailleurs une sensibilisation intense auprès de la gent féminine afin de mieux les édifier sur les tenants et aboutissants de cette affection médicale.
random pub


