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Société & Culture

Esther Miracle : une enquête inachevée

Qui a peur de l’enquête sur le naufrage du navire Esther Miracle ?

Qui a peur de l’enquête sur le naufrage du navire Esther Miracle ? © DR

Deux ans après le naufrage d'Esther Miracle, les conclusions de l'enquête nautique requise par la réglementation ne sont toujours pas connues. Chargée d’en établir les causes, l’autorité maritime compétente aurait vu son travail stoppé après l’arrestation des principaux experts mandatés (l'ex-directeur général de la Marine marchande, Fidèle Angoue Mba, le patron de Royal coast marine).

Pourtant, les articles 218 (alinéa 2) et 756 du règlement n° 08/12-UEAC-088-CM-23 du 22 juillet 2012 adoptant le Code communautaire de la Sema imposent une enquête nautique après tout accident maritime. Son objectif : tirer des leçons et prévenir de futures tragédies.

À ce qu'il semble, l'absence d'un système d'alerte météo opérationnel aurait contribué au drame, posant ainsi la question d'une non-assistance à personnes en danger. Sous le régime déchu, un décret avait pourtant prévu la création d’un centre de recherche et de sauvetage en mer, reconnaissant les carences de l’État.

Dans un contexte de restauration des institutions, un changement s’impose. Chaque secteur devant être régulé selon ses normes pour garantir justice et équité. Le CTRI a déjà prouvé son pragmatisme, notamment dans le secteur pétrolier, en tirant des conclusions et en élaborant un plan d’action correctif. L'affaire Esther Miracle mérite la même rigueur, d’autant que l’assureur Assinco aurait déjà pris ses dispositions contractuelles.

Aussi, l'État doit-il garantir que justice soit rendue et que les responsables ne restent pas détenus sans jugement.

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