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Politique

Les parlementaires en session ordinaire depuis lundi

La présidente du Sénat, Paulette Missambo, et celui de l’Assemblée nationale, Jean-François Ndongou

La présidente du Sénat, Paulette Missambo, et celui de l’Assemblée nationale, Jean-François Ndongou © DR

Conformément aux dispositions de la Charte de la Transition, le Parlement de la Transition se réunit de plein droit au cours de deux sessions ordinaires par an. La première, dite "session des Lois", s'ouvre le 1er jour du mois de mars et prend fin le dernier jour ouvré du mois de juin. La seconde, dite "session budgétaire" s'ouvre le 1er jour ouvrable du mois de septembre et prend fin le dernier jour ouvré du mois de décembre.

C'est donc fort de cela que, lundi dernier, députés et sénateurs de la Transition ont repris le chemin de leurs hémicycles respectifs. Cela, à la faveur de deux cérémonies organisées pour la circonstance et dont la première a eu lieu en matinée au palais Léon-Mba, pour l'Assemblée nationale et la seconde, concernant le Sénat, dans l'après-midi à son siège provisoire. Cette session qui intervient dans un contexte particulier marqué par l'organisation de l'élection présidentielle prévue le 12 avril prochain, devrait être la dernière du genre s'agissant du Parlement de la Transition. D'autant que cette période transitoire pourrait prendre fin avec ce scrutin. D’autant plus que, si tout se passe bien par rapport au chronogramme de la Transition, le renouvellement des deux Chambres du Parlement devrait intervenir avant la fin de l'année en cours.

Ainsi, la cérémonie, par exemple, de lundi dernier au Sénat a été l'occasion pour la présidente de ladite institution, Paulette Missambo, de rendre un "hommage appuyé" au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, "pour les efforts remarquables déployés par lui-même et son gouvernement en vue de sortir notre pays de l'impasse afin qu'il retrouve sa place dans le concert des Nations…"

Non sans inviter, en prélude à la campagne électorale qui s'ouvre dans quelques semaines, le ministère de l'Intérieur, organisateur principal des élections, et l'Autorité de contrôle des élections et du référendum (ACER), contrôleur de l'organisation des élections, à "respecter et faire respecter scrupuleusement la Constitution et le Code électoral, textes fondateurs de la Ve République, afin de lever les entraves à l'expression démocratique et à la participation citoyenne."

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