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Société & Culture

VBG : l'État, l'ONU et les communautés unis pour intensifier la lutte

Lancement de la campagne 16 jours d’activisme de lutte contre les violences basées sur le genre.

Célébrée chaque 24 novembre, la Journée internationale pour l’élimination des violences basées sur le genre (VBG), a réuni hier, au Centre d’accueil et de prise en charge des violences de Nzeng-Ayong, les principaux acteurs engagés dans cette lutte.

L'événement a coïncidé avec le 3e anniversaire dudit centre. Occasion mise à profit pour dresser, à mi-parcours, le bilan des activités menées intra muros, et de dévoiler au public le circuit de prise en charge des victimes : femmes, hommes et enfants.

Dans son adresse, en présence de la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l'Enfance, Élodie Diane Fouefoue-Sandjoh, la représentante résidente du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Dr Leïla Joudane, a salué le rôle essentiel joué par ce centre d'accueil, notamment dans la lutte contre ce "fléau". Ainsi que l’engagement constant de l’État gabonais en matière de protection des femmes et des filles victimes des VBG.

"Ce centre incarne une réponse intégrée et humaine combinant soins médicaux, soutien psychologique, accompagnement social, assistance juridique et protection", a-t-elle reconnu. Appréciant ainsi son impact réel dans la vie des personnes violentées.

Se référant ensuite à une enquête de 2016, elle a confié que 7 personnes sur 10 (15 ans et plus) ont subi au moins une forme de violence. Toute chose, à ses dires, qui confirme que les VBG restent une menace sérieuse et persistante malgré les avancées juridiques. Sur ce, l’UNFPA a réaffirmé son appui à la prévention et au renforcement des dispositifs de prise en charge des victimes des VBG.

Le thème 2025 est : "Mettre fin aux violences numériques'' incluant le harcèlement en ligne, le chantage, la diffusion d’images intimes et la manipulation technologique. Sur ce, le Dr Joudane a insisté sur l’importance d’une "éducation numérique sécurisée" pour les filles.

La ministre Fouefoue-Sandjoh a pour sa part rappelé les 2 axes majeurs de la politique nationale. Primo, l’assainissement juridique avec la mise à jour des lois en la matière. Secundo, la lutte contre l’impunité et la sensibilisation de proximité sur tout le territoire, pour rappeler les droits et la protection des victimes des violences basées sur le genre. D'où son invite à se mobiliser et à amplifier les voix pour marquer la campagne des 16 jours d'activisme dédiés. "Faisons du Gabon un pays où la violence n'a pas sa place'', a-telle martelé.

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