Aller au contenu principal
Société & Culture

IST : les cours perturbés pour arriérés de loyers

Depuis hier, aucun cours n'est autorisé  au site provisoire de l'IST.

Une situation pour le moins insolite prévaut depuis hier, 20 novembre, à l'Institut supérieur de technologie (IST) s is à Bikele, dans le 3e arrondissement de Ntoum, où les étudiants, les enseignants et le personnel administratif sont interdits d'accès audit site pour cause d'arriérés de loyers.

Le bailleur, Pierre Epiemendet Oguelet, qui ne sait plus à quel saint se vouer pour rentrer en possession de son dû, en dépit de multiples démarches auprès de la partie contractante – entendez l'État –, a décidé de passer la vitesse supérieure en fermant les lieux. Du moins jusqu'à ce qu'il obtienne gain de cause.

Le montant global des impayés, au titre de 20 mois d'arriérés, s'élève à plus de 195 millions de FCFA. Même les 109 millions promis au titre d'avance ne sont toujours pas décaissés. L'on exigerait une "contrepartie" de 10 % dans l’administration des Finances.

Avant d'en arriver à cette décision qui gêne aux entournures, le propriétaire a attiré à maintes reprises l'attention des gouvernants. Notifiant qu'il se verrait obligé d'agir ainsi si rien n'était fait jusqu'à la date du 20 novembre 2025. Et comme il fallait s'y attendre, la décision a été actée hier. Au grand dam des étudiants qui contiennent à peine leur désarroi.

Pour eux et pour une grande partie de l'opinion réagissant sur les réseaux sociaux, cette situation est d'autant plus ubuesque que 35 ans après sa création, l'IST en soit encore à squatter chez un particulier, faute de site dédié avec des installations à la hauteur de ses missions et de ses ambitions.

La convention signée le 25  mars 2025 avec le ministère de l'Enseignement supérieur et les services du Patrimoine de l'État, mettait à la disposition des pouvoirs publics un complexe administratif situé à Bikélé, destiné à reloger, pour un délai de 3 ans, les étudiants de l'IST. Or, malgré l'ordre de paiement établi, l'ardoise de l'État ne fait que s'alourdir et le bailleur se retrouve, malgré lui, placé en situation de défaut bancaire vis-à-vis de ses créanciers.

Face à cette situation devenue intenable, et en l'absence de perspective concrète de paiement, il a décidé d'agir ainsi. Pour limiter l'aggravation du passif financier.

random pub

https://www.union.sonapresse.com/form/contact
PressBook
Publicom
Logo